De vraies personnes.
De vrais récits.

Notre communauté de combattants et de survivants du cancer du poumon fait évoluer les statistiques. Lisez les récits enrichissants ci-dessous et faites partie de notre communauté dès aujourd’hui.

Voici Diane.

À cinquante-six ans, je me suis réveillée au milieu de la nuit en toussant du sang. Je suis tout de suite allée aux urgences pour passer une radiographie ainsi qu’une tomodensitométrie et j’ai reçu une nouvelle dévastatrice: «Je suis vraiment désolé. Vous avez un cancer du poumon.» On m’a laissée seule pour que je puisse digérer tout cela.

Je n’avais pourtant aucun symptôme de cancer du poumon. J’étais sous le choc. 

Un pneumologue est venu donner un deuxième avis et a proposé une biopsie pour vérifier les conclusions du premier médecin. La biopsie a été effectuée une semaine plus tard et, en raison de son emplacement, on a dû percer les tissus musculaires, le cartilage et la paroi extérieure du poumon pour atteindre la zone où se trouvait ma tumeur. Ils ont dû faire cela deux fois plutôt qu’une pour obtenir un échantillon. C’est la pire douleur que j’ai ressentie de toute ma vie — pire encore que l’ablation d’un poumon. 

Les résultats de la biopsie ont confirmé le pire: c’était un cancer du poumon. J’avais une tumeur de 3,6 cm dans le haut de mon poumon gauche. J’ai appelé ma tumeur Wally Walnut parce qu’elle avait la taille d’une noix et j’ai subi une lobectomie du lobe supérieur gauche dans les trois semaines suivant la confirmation du diagnostic. 

Mon deuxième diagnostic est arrivé moins d’un an après le premier. C’était après un contrôle que je suivais aux trois mois avec mon chirurgien thoracique. J’avais une douleur qui s’intensifiait près du côté droit de l’aine, et nous avions d’abord pensé que je m’étais étiré un muscle en faisant de l’exercice. En fin de compte, la douleur était tellement intense que j’ai dû subir une autre biopsie. Nous avons trouvé deux autres tumeurs que j’ai nommées: les ganglions Lizzy et Liza.

Je suis passée du stade 1B au stade 4. On m’a présenté deux options: la radiation ou la chirurgie. Si je me faisais opérer, il y avait 80% de chances que je perde l’usage de ma jambe. J’ai plutôt opté pour dix séances de radiation. Heureusement, cela a résolu mes problèmes. Maintenant, les tumeurs ne sont plus que deux morceaux de charbon de bois qui s’agitent dans ma jambe.

Mon troisième diagnostic était une tumeur au cerveau en 2019. J’ai découvert cette tumeur lorsque j’ai été emmenée dans l’une des rares cliniques médicales de Banff après avoir perdu la vision périphérique de mon œil gauche lors d’un événement. J’ai appelé cette tumeur Marshmallow Morgan. Heureusement, 3 traitements de radiothérapie stéréotaxique ont suffi pour la détruire, la plupart des gens n’ont pas cette chance.

J’ai commencé à plaider à titre de patiente en 2012 parce que je voulais aborder les lacunes que je constatais dans le système de soins de santé, ainsi que la désinformation entourant les cancers du poumon. Peu de temps après avoir reçu mon diagnostic du cancer des poumons, quelqu’un m’a dit que je méritais d’avoir un cancer du poumon parce que j’ai été fumeuse. Je me suis alors demandé pourquoi les cancers du poumon dus au tabagisme étaient encore stigmatisés. La recherche montre clairement que ces cancers sont très complexes et uniques. Selon certaines estimations, il en existe 100 types distincts, dont beaucoup ne sont pas liés au tabagisme. 

Je suis très motivée dans mon rôle de défenseure parce que je sais que les patients atteints d’un cancer du poumon ont du mal à trouver des informations exactes sur internet et souffrent de préjugés inacceptables et souvent trompeurs. C’est pourquoi j’ai créé la Unmasking the Reality of Lung Cancer Society, une organisation caritative qui vise à responsabiliser et éduquer les patients actuels et futurs atteints par le cancer du poumon. Nous créons également des outils éducatifs, dont un dépliant médical, disponible en huit langues, pour aider les gens à s’orienter dans le système et à approfondir leurs connaissances au sujet du cancer du poumon.  

Le message que j’adresse aux personnes qui envisagent de se joindre à nos efforts de plaidoyer est le même que celui que j’utilise comme slogan pour mon organisation: «Chaque personne peut être un caillou contribuant à l’avalanche du changement.» Je veux que les gens sachent qu’il s’agit d’une véritable cause qui va aider les gens à avoir accès aux soins et aux traitements nécessaires, s’assurant ainsi que le cancer du poumon est un inconvénient et non une condamnation à mort. Tout le monde mérite une vie heureuse et bien remplie. Ensemble, nous pouvons être les cailloux. J’espère que vous allez faire partie de mon avalanche. 

Voici MaryAnn.

Mon histoire a commencé en 2014, alors que j’avais cinquante-neuf ans. Je ne cessais de me plaindre à mon médecin de ressentir une douleur au côté gauche du cou. En raison de mon âge et de mon poids, je pensais avoir un problème au coeur. Mon médecin a donc requis plusieurs examens cardiaques, dont tous les résultats se sont révélés négatifs. Malgré cela, la douleur a continué pendant plus de six mois. J’avais essayé toute une série de traitements, allant de médicaments en vente libre à la compression thermique, mais rien ne me soulageait.

Un jour, la douleur est devenue insupportable, j’ai donc décidé de me rendre à un service d’urgence. Lorsque j’y ai rencontré le cardiologue, j’ai expliqué avoir subi plusieurs examens cardiaques pour discerner la cause de ma douleur au cou, mais que les tests avaient révélé des résultats normaux. Ce jour-là, l’hôpital m’a inscrite comme patiente hospitalisée et on a commencé à faire des scans de ma poitrine.

Quelques jours plus tard, le médecin est venu dans ma chambre d’hôpital et m’a dit : « MaryAnn, je dois vous dire quelque chose. Votre radiographie d’admission révèle une ombre dont je crois que c’est un cancer du poumon. » Je fus complètement estomaquée. Cela fut confirmé le lendemain quand ils ont pratiqué un scan et ont trouvé une lésion de 2,5 centimètres dans le lobe supérieur droit de mon poumon droit. J’ai ensuite subi l’ablation de cette lésion ainsi que des contrôles de routine depuis.

J’espère que le fait de partager mon récit encouragera tout le monde à rester à l’écoute de son corps et à se soumettre à un dépistage précoce du cancer du poumon. Je suis particulièrement inquiète pour les mères qui travaillent, qui sont toujours occupées et qui ne prennent pas le temps d’écouter leur corps. Prenez soin de vous et faites examiner vos symptômes par un médecin le plus tôt possible. À celles et ceux qui luttent contre un cancer du poumon, je veux dire : gardez espoir et continuez à vous battre. N’abandonnez pas. J’ai vu des personnes chez qui on a diagnostiqué un cancer du poumon de stade quatre et à qui on a dit qu’il leur restait six mois à vivre, mais qui ont survécu pendant plusieurs autres années.

Enfin, je comprends que les gens hésitent à un tel dépistage à cause de la stigmatisation qui entoure le tabagisme. J’encouragerais les gens à obtenir un dépistage proactif afin de se doter d’une base de référence pour leur santé pulmonaire. Ne serait-il pas incroyable de pouvoir détecter le cancer du poumon à un stade précoce et de le faire traiter avant qu’il n’atteigne le stade quatre ? Si vous risquez d’avoir un cancer du poumon, consultez votre médecin et renseignez-vous sur le dépistage du cancer du poumon. Si vous avez des poumons, vous risquez de contracter un cancer de cet organe. C’est aussi simple que cela.

*Les patients atteints de cancer du poumon et les proches aidants sont encouragés à visiter le groupe Facebook privé de MaryAnn Bradley pour le soutien et la sensibilisation au cancer du poumon: Canadian Lung Cancer Advocacy – Breathe Hope.

Voici Diane.

Je m’appelle Diane Chalifoux et je lutte contre le cancer du poumon.

Je me souviens du jour où mon médecin m’a dit que j’avais un cancer du poumon : j’ai eu l’impression de recevoir une gifle en plein visage. Nous étions en 2017 et je souffrais de graves maux de dos, à tel point que j’avais dû quitter mon emploi. Après avoir consulté mon médecin et subi un certain nombre de tests, le diagnostic m’a atterrée : un cancer du poumon de stade 3. Tout ce dont je me souviens après ce diagnostic, ce sont mes larmes : comment allais-je apprendre la nouvelle à ma famille, à mes ami-e-s ?

Au début, on m’a offert des traitements traditionnels de chimiothérapie et de radiothérapie. Cela a eu des conséquences sur ma santé, mais je savais que c’était un premier pas important dans mon combat. Lorsque mon médecin m’a ensuite présenté une nouvelle option de traitement, j’ai immédiatement été optimiste.

Depuis le début de l’immunothérapie, j’ai retrouvé de l’énergie ; j’ai même pu retourner au travail deux jours par semaine. Revenir à moi-même et à ma vie a été si important pour moi, et cela n’aurait pas été possible sans mes incroyables médecins et infirmières, le soutien de mes ami-e-s et de ma famille, et les options thérapeutiques étonnantes qui deviennent lentement disponibles pour les patient-e-s atteints de cancer du poumon comme moi.

Les gens me demandent toujours ce que signifie de survivre à un cancer. Survivre au cancer du poumon signifie une autre occasion de vivre ma vie, de faire de petites choses comme passer du temps avec mes proches. Je ne cesserai jamais de me battre pour ces petits moments ; j’espère qu’avec de nouveaux traitements comme l’immunothérapie, d’autres se joindront à moi dans cette lutte.

En leurs propres mots.

 
Lorsque j’ai reçu mon premier diagnostic de cancer du poumon de stade 3, le 28 novembre 2018, ma femme et moi avons reçu la nouvelle dans un état de choc absolu. Je rendais visite à mon médecin pour mon vaccin annuel contre la grippe lorsque j’ai mentionné une légère toux. En tant qu’homme de 74 ans, en bonne santé et actif, qui n’avait jamais fumé auparavant, l’idée d’un cancer du poumon ne m’avait jamais traversé l’esprit. Ce jour-là, mon médecin a identifié une masse sous mon poumon gauche. À partir de là, tout s’est passé très vite. J’ai commencé la radiothérapie le 8 janvier et j’ai reçu deux traitements de chimiothérapie au cours des six semaines suivantes. J’avais l’intention de rester positif, de voir ma vie comme une succession de hauts et de bas. Ma femme, survivante d’un lymphome, est bien au fait de ce processus et m’a beaucoup aidé à rester optimiste. Ce n’est que le 7 mars que le diagnostic de cancer nous a vraiment frappés. J’avais terminé ma première série de traitements et j’ai été subir une tomodensitométrie. Bien que la masse initiale ait rétréci, j’avais des taches supplémentaires sur les deux poumons. J’ai maintenant atteint le stade 4. Je suis déterminé à rester optimiste. Ma femme, ma famille aimante et moi pensons à court terme et profitons du moment présent. J’ai toujours vécu pleinement ma vie : membre actif de ma communauté, j’ai toujours aimé jouer au golf, faire de la randonnée et passer du temps avec ma famille élargie. Alors que je passe à l’étape suivante, l’immunothérapie, nous maintenons notre vision positive de la vie. Elle a encore beaucoup à m’offrir et je n’abandonne pas.
Jim
 
Il y a un an, on m’a diagnostiqué un cancer du poumon de stade 3C. Ayant eu un tel cancer il y a 10 ans, je dois admettre que cela aurait pu être plus difficile pour moi, faute d’espoir. Cependant, après la chimiothérapie et la radiothérapie, je fais maintenant de l’immunothérapie et je dois dire franchement que cela m’offre vraiment « une chance ». Pourquoi ? Le système immunitaire ne reconnaît pas les cellules cancéreuses, mais ce nouveau traitement aide le système immunitaire à cibler les cellules cancéreuses et à les détruire. Mon traitement d’immunothérapie, tous les quinze jours pendant 1 an, dure environ une heure et ne me cause presque aucun effet secondaire. Je suis actuellement exempté de frais par une compagnie pharmaceutique. Je crois que l’immunothérapie va devenir un traitement de première ligne au même titre que la chimiothérapie et la radiothérapie dans le cas du cancer du poumon. Je pense qu’il est impératif que nos gouvernements investissent dans ce genre de traitement pour leurs citoyen-ne-s et qu’ils encouragent la recherche. Je suis convaincu que l’immunothérapie en combinaison avec d’autres traitements est la voie de l’avenir pour traiter, ralentir et même guérir différents types de cancer. Je veux aussi dire qu’un médecin m’a appris que contracter un cancer au cours de sa vie est de plus en plus fréquent et qu’il est donc important d’agir. J’ajouterai que mes proches me disent que j’ai meilleure mine depuis le début de mes traitements. Évidemment, je ne sais pas ce que l’avenir me réserve, mais je sais que j’ai plus de chances de m’en sortir ou du moins de contrôler mon cancer avec une certaine qualité de vie avec l’ajout de l’immunothérapie. Je suis donc beaucoup plus confiante que je n’aurais pu l’être il y a dix ans.
Ginette
 
Quand on m’a diagnostiqué un cancer du poumon, on m’a dit que j’en étais au stade 3C et que j’avais « une masse très volumineuse ». J’ai alors commencé des traitements de chimiothérapie : j’en ai fait 4 au total, d’une durée de 5 h 30 par traitement. Puis j’ai subi non moins de 30 séances de radiothérapie. Suite à une rencontre avec mon médecin spécialiste, on m’a proposé de faire de l’immunothérapie, traitement que j’ai entamé en août 2018. Honnêtement, je trouve qu’avec ce traitement, je suis toujours bien. J’ai évidemment des effets secondaires (frissons, fatigue, peau sensible, etc.), mais ce n’est rien en comparaison de ceux causés par la chimiothérapie et la radiothérapie. J’ai encore une douzaine de traitements à subir et je crois qu’ils aident beaucoup à prévenir la progression de mon cancer. Si mon témoignage peut aider les autres dans leurs décisions, tant mieux.
Gladu
 
J’ai reçu un diagnostic de cancer du poumon en mars 2018. Cela fait un an que je vis avec un cancer de stade 3B non opérable. J’ai subi plusieurs traitements de chimiothérapie (14 séances) et de radiothérapie (30 séances), mais mon cancer n’a pas beaucoup diminué. Au début du mois de juin de l’année dernière, j’ai amorcé des traitements d’immunothérapie, parce que je ne pouvais plus faire de radiothérapie. Pour l’instant, mes traitements sont très bien, ils agissent plus sur ma tumeur que les traitements précédents. Je vis certains effets secondaires (fatigue, maux de tête et nausées), mais ils sont très différents de ceux causés par la chimiothérapie ou la radiothérapie. Je reste positive malgré mon cancer et je remercie ma fille d’être avec moi et de m’avoir aidée à décider de donner une chance à l’immunothérapie.
Carole

Partagez votre récit.


 
Mon récit commence il y a deux ans lorsque j’ai commencé à avoir de la difficulté à tousser, à tel point que j’avais l’impression que j’allais me casser une côte. J’ai immédiatement consulté un médecin respiratoire, qui m’a diagnostiqué une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). La toux s’est dissipée et mon inquiétude aussi. En janvier 2019, j’ai craché du sang. Je me suis rendue en voiture au département d’urgence où j’ai passé une radiographie régulière et j’ai été recommandée pour un tomodensitogramme dans les jours qui ont suivi. Grâce au scanner, les médecins ont trouvé une masse dans mes poumons. En février, on m’a diagnostiqué un cancer du poumon de stade 3. Je suis une personne proactive — ma mère ayant eu des cancers du côlon et du sein, j’ai subi des scintigraphies depuis que j’ai 40 ans. Je suis toujours au top de mes tests. S’il y avait eu une option plus facilement disponible et accessible pour le dépistage du cancer du poumon, je l’aurais prise. Ma famille a été absolument dévastée quand je leur ai annoncé la nouvelle. Je venais tout juste de prendre ma retraite et j’avais acheté une belle maison. Mon premier petit-enfant naîtra en mai. La vie se déroulait comme prévu et je me suis heurté à ce barrage routier. Dans le cas du cancer du poumon, comme pour tout autre cancer, vous passez par les premiers stades du choc et du deuil. Mais j’ai accepté cet obstacle et je suis optimiste et prête à me battre pour retrouver la santé.
Helen
 
Mon parcours de soignante commence et se termine avec l’aide de mon mari de 52 ans à combattre le cancer du poumon. En juillet dernier, il a reçu un diagnostic de cancer du poumon lors d’une radiographie pulmonaire de routine : ils ont découvert ce qui semblait être une masse. Après plusieurs rendez-vous et tests avec des spécialistes, les médecins ont confirmé qu’il avait un petit cancer non cellulaire qui se trouvait également dans ses ganglions lymphatiques. Il était très proche du stade 4. Nous avons immédiatement été orientés vers un oncologue et un radio-oncologue. Ils ont décidé de procéder à une chimio et une radiothérapie radicales. Mon mari a eu la chance de ne pas subir beaucoup d’effets secondaires du fait de son traitement. Vers la fin de sa radiothérapie, il a subi une douleur aiguë à la gorge. Il était incapable d’avaler, de manger ou de boire. Nous avons appelé la clinique REACT et ils ont immédiatement pris des dispositions pour qu’une infirmière vienne nous voir pendant 6 jours pour l’hydrater par intraveineuse. Il a aussi perdu ses cheveux, mais pour nous, c’était un effet mineur. Il prend actuellement un médicament expérimental d’immunothérapie. Son dernier tomodensitogramme n’a montré aucun signe de cancer dans ses ganglions lymphatiques (hourra !) et sa tumeur au poumon a considérablement rétréci et est maintenant en sommeil ! Il prend toujours ce médicament expérimental toutes les deux semaines jusqu’en janvier 2020. Nous sommes tous les deux très optimistes que cela conduira à des résultats encore meilleurs.
Jackie
 
En août 2018, on m’a diagnostiqué un cancer du poumon de stade 3. J’ai immédiatement subi une chimio, une radiothérapie et une chirurgie. Jusqu’à présent, j’ai eu deux tomodensitogrammes, qui ne révèlent aucun nouveau signe de cancer. À la suite de ma chirurgie, qui a compris l’ablation de mes quatre côtes supérieures et du lobe supérieur droit de mon poumon, j’éprouve beaucoup de douleurs nerveuses. Je trouve que la prise de plusieurs suppléments, une alimentation saine, de la marche et de périodes de repos pendant la journée aident à contrôler la douleur. Il se peut qu’il faille encore attendre jusqu’à deux ans avant une diminution de cette douleur. En attendant, je reste active, je marche environ 4 km par jour et je garde une attitude positive envers la vie. Je suis très reconnaissante pour le bon traitement et pour ma merveilleuse équipe de médecins. Mon mari a été et continue d’être un merveilleux soignant, un grand soutien et une super source d’encouragement au cours de notre itinéraire !
Patricia
 
On m’a diagnostiqué une tumeur au cerveau et j’étais à risque que l’enflure comprime mon cerveau. L’opération a été un succès. Cependant, quelques jours plus tard, on m’a dit que ce n’était pas mon cancer principal : il s’est avéré que j’avais aussi un cancer du poumon. Je venais de passer une radio thoracique un mois plus tôt. Malheureusement, ma tumeur n’était pas opérable. J’ai subi des traitements au couteau gamma au cerveau, 30 traitements de radiothérapie aux poumons et 3 chimiothérapies à double dose. Je pensais être en train de remporter la bataille. Quelques mois plus tard, j’ai appris que j’avais une nouvelle tumeur au cerveau, ainsi qu’une tumeur au poumon droit qui, heureusement, était assez petite. J’ai alors subi une autre chirurgie au couteau gamma ainsi que quatre séances de radiothérapie ciblée. Mes radiographies précédentes n’avaient manifestement pas suffi à localiser mon cancer du poumon, car s’il avait été découvert plus tôt, j’aurais peut-être une chance de survivre plus longtemps. Mon espérance de vie actuelle est de moins d’un an. Mais je me battrai avec tout ce que j’ai.
Karen
 
En 2007, on m’a diagnostiqué un chondrosarcome, un cancer des os dans mon épaule droite. J’ai subi une intervention chirurgicale pour me faire enlever l’os, ce qui s’est remarquablement bien passé. Le seul problème à propos de ce type de cancer, c’est que même s’il ne revient pas dans mon épaule, il pourrait refaire surface — dans mes poumons. J’ai reçu un diagnostic de maladie pulmonaire obstructive chronique il y a dix ans, et après quelques années, mon chirurgien orthopédiste m’a envoyée subir une radiographie du dos, et on a remarqué une tache sur mon poumon gauche. Après l’avoir fait surveiller pendant un certain temps, on a trouvé une deuxième tache qui a soulevé des inquiétudes chez mon chirurgien pulmonaire. En août 2018, je me rendais en chirurgie pour me faire opérer d’une insuffisance pulmonaire, c’est-à-dire qu’on m’a enlevé la partie supérieure du poumon, sans biopsie. C’était une bonne chose que le chirurgien m’ait enlevé cette partie du poumon, ainsi que quelques ganglions lymphatiques, car le diagnostic pulmonaire est revenu comme étant un sarcome à évolution lente. Dieu merci, les ganglions lymphatiques étaient libres de cancer. Je commence tout juste à me sentir un peu mieux, surtout après avoir eu deux pneumonies au cours des dix derniers mois. L’une des meilleures choses qui me sont arrivées depuis, c’est que j’ai cessé de fumer avant l’opération, et que je n’ai pas touché à une cigarette depuis ! C’était et c’est toujours un chemin difficile vers le rétablissement. Il faut une excellente équipe médicale et une équipe de soutien personnel pour maintenir votre attitude positive. Même si nous avons souvent des jours où nous voulons simplement abdiquer. Il est important de rester positive et de ne jamais abandonner le combat ! Meilleurs vœux à tous ceux et celles qui ont un défi à relever à cause de cet affreux cancer. Battez-vous, battez-vous, battez-vous. Ne vous couchez pas, n’abandonnez jamais !
Maryann
 
En mars 2018, j’ai subi un accident de voiture. Cet accident a mené à un scan qui a permis d’identifier un nodule dont la taille avait doublé au cours de l’hiver. J’ai subi une biopsie qui a permis de déterminer que j’avais un CPNPC de stade 2. J’ai beaucoup de chance : mon réseau d’amis est si solide et je disposais déjà d’un excellent réseau de médecins en raison de ma MPOC. Le chirurgien ne voulait pas opérer, son mantra était « ne pas nuire », surtout parce qu’il craignait de ne pas pouvoir tout enlever. J’ai ensuite été recommandée à une clinique de cancérologie où j’ai subi quatre traitements de radiothérapie. La tumeur a rétréci depuis, il pourrait n’y rester que du tissu cicatriciel, ce qui ferait de moi une survivante ! L’un des effets secondaires de mes traitements est la possibilité de bris ou de désintégration de mes côtes. J’ai subi une fracture, qui a été très douloureuse, mais à part ça, je n’ai connu aucun problème. Je suis en train de guérir et suis examinée tous les 6 mois ! Je suis encore capable d’aller en Arizona pour l’hiver, ce que je fais ! Mon oncologue et mon pneumologue sont tous deux d’un grand soutien — leurs services rétablissent notre confiance dans le système de soins de santé et les gens. Que Dieu les bénisse tous ! Bien que mon itinéraire ne soit pas encore terminé, j’ai confiance qu’avec leur aide, je vaincrai le cancer ! J’ai un ami qui est pathologiste : il m’a aidée dans mes recherches et a même révisé mes résultats de biopsie, puis a pris le temps d’expliquer mon cancer et les traitements qui m’étaient disponibles ! Un homme génial ! Quel grand soutien ! Il m’a expliqué l’immunothérapie et ce qu’il faudrait que je fasse pour pouvoir subir ce traitement ! J’aimerais ajouter que les propos que nous nous tenons intérieurement au sujet du cancer sont assez effrayants ! J’ai eu la chance d’avoir une conseillère à ma clinique de cancérologie qui m’a beaucoup aidée : elle a compris ma peur de parler, elle a accéléré mon calendrier de traitement parce que quand on a le cancer, on le sent presque grandir. Il est très important d’avoir un bon système de soutien autour de soi pour nous guider tout au long de notre itinéraire du cancer.
Carol

Voici Bonnie.

En avril 2016, jeune de 70 ans, j’ai été transportée d’urgence à l’hôpital avec ce que je croyais être une crise cardiaque. Après de nombreux tests, on a déterminé que j’avais une crise de la vésicule biliaire et que mon cœur allait bien. Cependant, pendant l’échographie, une tache a été découverte sur mon poumon gauche. Quatre jours plus tard, le diagnostic a révélé à mes médecins que j’en étais aux tout premiers stades d’un cancer du poumon.

Même si j’avais arrêté de fumer 20 ans plus tôt, mon cancer semblait prendre de l’ampleur à un rythme alarmant. On m’a envoyé voir un merveilleux chirurgien qui a décidé de procéder immédiatement à l’ablation du cancer. Après ma microchirurgie, je n’ai passé que deux semaines à l’hôpital. À la maison, j’ai été absolument étonnée du peu de douleur ou d’inconfort ressentis.

Je célébrerai bientôt mon premier anniversaire sans cancer. Je me sens dans un état fabuleux ! Je ne remercierai jamais assez mes médecins pour tous les merveilleux soins que j’ai reçus. Je suis une femme très chanceuse qui est revenue à la maison pour profiter du reste de ma vie !

 
Pour le moment, je suis l’une des heureuses survivantes, du moins pour l’instant. Cela fait dix ans qu’on m’a diagnostiqué un cancer du poumon et bien que je ne sois pas libre de cancer, je suis toujours là. Mon itinéraire avec le cancer du poumon a débuté en 2008 avec la découverte d’une tache sur mon poumon droit. J’ai subi une chirurgie, une chimiothérapie et une radiothérapie, mais je continue de croire que l’exercice physique, la bonne alimentation et une bonne attitude m’ont aidée dans mon itinéraire.
June
 
Il m’a fallu quatre ans de radiothérapie, de chimiothérapie et d’immunothérapie, mais je suis maintenant dans un processus de guérison de tous ces médicaments ! Malheureusement, on ne se débarrasse pas du cancer du poumon pour revenir dès le lendemain à son état précédent. Mon expérience du cancer tient à quatre longues années d’événements qui ont transformé mon existence et, bien sûr, toute ma vision de la vie ! Tant de gens ont été inspirés par le fait que j’ai survécu au stade 4 !!!
Diane
 
31 mars 2018. C’est le jour où j’ai reçu mon diagnostic de cancer du poumon, et c’est un jour qui continue de me hanter. Quarante ans avant mon diagnostic, j’avais arrêté de fumer du jour au lendemain. J’ai été abasourdie par le diagnostic, car je n’avais visité la clinique qu’à cause d’une petite toux. Puis, j’ai commencé à cracher du sang. Je me suis précipité au département de l’urgence où un médecin m’a dit que j’avais une grosse masse au poumon droit : le cancer. De mai 2018 à septembre 2018, j’ai été hospitalisée à plusieurs reprises en raison des effets secondaires de la chimiothérapie. J’ai reçu à la fois une transfusion de sang et de plaquettes. Les radiations ont brûlé mon œsophage, et j’ai dû me nourrir au moyen d’une sonde pendant six semaines. J’étais épuisée, et je savais que j’avais besoin d’une autre approche. Le 5 septembre 2018, j’ai commencé l’immunothérapie. Cela m’a donné l’espoir et la force dont j’avais besoin pour continuer à avancer. À mesure que je poursuis cet itinéraire, je suis de plus en plus reconnaissante envers ma sœur, ma famille et mes ami-e-s qui m’ont apporté tant de soutien moral. Je continuerai à rester positive et à vivre ma vie en chérissant chaque jour. Une chose qui me reste en mémoire, c’est d’avoir appris que j’ai longtemps vécu avec un cancer du poumon avant qu’il ne soit découvert. Si les examens annuels comprenaient des radiographies pulmonaires, mon cancer aurait été détecté plus tôt et mon récit aurait pu être très différent.
Shirley
 
Je m’appelle Jasna et je suis une survivante du cancer du poumon. Mon cancer a été détecté et diagnostiqué à un stade très précoce, presque accidentellement. À l’époque, je me sentais en bonne santé. J’étais active, maintenue incroyablement occupée en tant que mère de trois filles, et je ne présentais aucun symptôme. Le dépistage annuel de la tuberculose est une exigence de mon travail. Une radiographie de routine a révélé une ombre sur ma poitrine ; par excès de prudence, mon médecin a demandé d’autres examens. Ils m’ont sauvé la vie. Grâce à un diagnostic précoce, à un milieu de travail positif et à l’action rapide de mon équipe médicale, une seule intervention chirurgicale a suffi. J’ai subi une lobectomie vidéoassistée très efficace qui a empêché le cancer de se propager. Je n’ai pas eu besoin de chimiothérapie ou de radiothérapie ; je n’ai pas eu à supporter la douleur et la peur qui accompagnent trop souvent ces traitements. Je me sens incroyablement chanceuse d’avoir obtenu un tel résultat, mais je sais que pour chaque cas comme le mien, il y en a plusieurs autres qui se terminent sur une note beaucoup plus triste. On dit que le taux de survie est de cinq ans pour le cancer du poumon. Mais ce n’est pas sur cette statistique que je me concentre. Je suis libre du cancer, entourée de l’amour et des rires de mes ami-e-s et de ma famille. Mais par-dessus tout, je suis bien plus qu’une statistique. J’ai un nom. Je m’appelle Jasna. Je suis une survivante du cancer du poumon.
Jasna
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